[Archive RP] L'Inquisition - 19. II. 1456

Le Grand Inquisiteur



Un sombre cortège arriva à Bourbon en cette brumeuse journée du 19 février de l'An de Grâce 1456.

Lorsqu'il entra dans la Grand-Place, un silence de mort s'installa. Les chevaux défilèrent, un à un, sans autre bruit alentours que celui de leurs sabots noirs raclant les pavés.

Les Bourbonnais, pourtant habitués aux soldats depuis leur guerre contre le Berry, étaient plus inquiets qu'à l'ordinaire. Ils n'avaient pas tort. Les quelques soldats du cortège étaient suivis par un nombre étonnant de charrettes remplies de fagots. Les villageois, d'abord étonnés, ne surent pas tout de suite l'utilité de cet encombrant chargement. Ils comprirent, non sans un frisson d'horreur, lorsque les bûchers furent dressés.

Le chef de file du cortège, jusque là enveloppé d'une lourde robe de bure, enleva soudainement sa capuche et contempla l'ouvrage de ses soldats avec un sourire narquois.

Son crâne tonsuré, son visage blafard, le chapelet qu'il serrait de ses mains firent forte impression chez les Bourbonnais.

A n'en pas douter, c'était l'Inquisiteur.

Ce dernier éleva alors la main droite pour réclamer l'attention de la foule, et commença son féroce discours :

"Bourbonnais, Bourbonnaises ! Bénissez le Seigneur Eternel en ce jour, car Il m'envoie purger votre ville des hérétiques et des envoyés de Satan!

Bourbon est décadente ! Elle se vautre dans l'Hérésie et l'amour du Malin ! Combien de prétendus guérisseurs, fourbes ayant passé un
pacte avec le Diable, abritez-vous dans cette ville ? Combien de sorcières maléfiques vous ensorcellent?

L'Hérésie est devenue seule religion de Bourbon ! Chacun se vautre dans l'alcool et la richesse ! Les églises se vident ! Des prêtres pervertis par Satan tiennent des pastorales plus que douteuses ! Notre Seigneur a été relégué au rang de divinité païenne, tandis que la lubricité a remplacé l'Amour de Dieu !

En ce jour béni, j'ai donc décidé de sévir, aidé dans ma tâche par le Tout-Puissant ! Ce qui est né par le feu de l'Enfer doit mourir par le feu sur Terre ! Combattez avec moi les suppôts de Satan, mes frères, et la Porte du Paradis vous sera ouverte ! Le Seigneur, dans sa grande Miséricorde, vous accordera son pardon!

Priez, mes frères, pour notre Salut à tous ! Aujourd'hui, que flambent l'Hérésie et le Diable lui-même ! Amen!"


FatherTom




Une petite foule s'était formée autour du cortège. L'inquiétude se fit sentir lorsque les bûchers commencèrent à prendre forme. Father Tom, revenant du marché, faisait parti des "spectateurs" et ce qu'il voyait le rendait soucieux: il avait déjà entendu parler de petits groupes d'hommes d'église et de militaires qui erraient dans le Royaume dans le seul but de brûler vif des habitants mais jamais il n'y avait vraiment cru. L'idée que des hommes de foi puissent commettre des actes de barbarie lui paraissait inimaginable mais en l'occurrence il se trompait... L'homme le plus sinistre du groupe prit la parole. Sa voix était glaciale et il semblait enveloppé de ténèbres. Ses propos choquèrent profondément l'étudiant en médecine qu'il était. Non pas à cause de ses projets dignes d'un fou mais plutôt pour son hypocrisie. Prenant son courage à deux mains, il fendit la foule et s'avança en direction de cet oiseau de mauvaise augure.

-Bonjour.


Je ne vais pas vous demander si vous avez fait bon voyage comme je ne vais pas vous proposer le gîte et le couvert, après tout vous aurez suffisamment de viande cuite pour vous sustenter, mais puis-je me permettre de vous poser une question?


Vos intentions sont claires: vous souhaitez que les habitants de cette ville retrouvent la raison et retournent dans le droit chemin. Cependant, savez-vous que Bourbon n'a plus de curé depuis un certain temps? A vrai dire depuis trop longtemps: nous avons fait de nombreuses demandes mais il semblerait que l'Eglise nous ait abandonné...


Vous dénoncez les déviances des bourbonnais mais vous êtes vous rendu compte qu'elles sont dues uniquement au fait que nous n'avons plus de guide? Que nous sommes livrés à nous-mêmes depuis trop longtemps?


Après toutes nos tentatives pour qu'un prêtre vienne officier dans notre village, c'est tout ce que l'Eglise nous envoie? N'avez-vous pas le sentiment que quelque chose cloche? Il semblerait que vous veniez nous punir pour une faute que vous avez commise vous-même...


Alors je vous en prie: si vraiment vous souhaitez que la voix du Seigneur retentisse de nouveau ici, montrez qu'il est à l'écoute et
qu'il a entendu nos prières!


Mais si vraiment, vous souhaitez détruire par le feu tous les pécheurs, il vous faudra vous joindre à nous pour laver vos propres
erreurs...




Etolus


Depuis sa maison, Impasse du Presbytère, juste derrière l’église, le bruit d’un grand raffut était parvenu jusqu’à Etolus, l’arrachant à son étude. Il descendit dont de chez lui pour rejoindre la Grand-Place, toute proche.


Un sombre cortège s’y était arrêté, et un homme en noir, du plus mauvais augure, regardait, le regard sévère et sadique, la mise en place d’un bucher, tout en allégeant son âme par la prière d’un chapelet, qui roulait agilement entre ses doigts.


Ainsi, l’Inquisition était-elle à Bourbon ! Bien qu’étudiant en théologie, et se destinant à devenir peut-être un jour diacre, c’est avec une froideur inhabituelle qu’Etolus écouta le long discours accusateur de l’Inquisiteur.


Autour de la place, certains tremblaient à ces propos. L’étudiant n’aimait pas l’idée de prendre le premier la parole ; heureusement, Messire FatherTom intervient en premier lieu. Son discours un peu virulent devait être quelque peu apaisé.


- Bonjour, mon Père. Votre présence parmi nous est des plus… intrigante. Père Fra_Diavolo qui m’a fait l’honneur de me baptiser
dimanche dernier, et par ailleurs membre de l’Inquisition, ne m’a rien dit en ce qui concerne votre visite. Je ne manquerais pas de lui adresser un courrier, afin qu’il me confirme ou non la présence d’un envoyé de l’Eglise Aristotélicienne ou non à Bourbon.


Il lança un coup d’œil à FatherTom, puisque leurs discours se répondaient.


- Il n’est pas impossible que notre église ne soit pas des plus entretenues, encore que certains d’entre-nous y passent régulièrement pour la nettoyer un peu : c’est que cela fait maintenant bien plus de six mois qu’aucun office n’y a été célébré, faute de prêtre. Mais aucun habitant n’est ici mauvais bougre.

Je ne crois pas, FatherTom, que l’Eglise nous ait abandonné en n’envoyant personne. Mais, vous le savez vous-même, les vocations
se font rare dans l’Eglise. Vous-même n’avez-vous pas choisi la Médecine ? Et il me semble que Monseigneur MrGroar ne dispose que d’un seul Prêtre dans son Diocèse. Celui-ci fait la tournée de quelques villes… Mais depuis le Berry, Bourbon est dans doute trop éloigné…

L’Ambassadeur n’ajouta mot à sa dernière remarque. Il sourit, un peu amusé sans doute, non par le prétendu homme de Dieu, mais par sa
volonté de vouloir toujours modérer les échanges par trop emportés.


- Par ailleurs, mon Père, vous avez du faire une longue route, sans doute. Voulez-vous que nous vous trouvions une chambre dans
une auberge de la ville ? Ensuite, nous vous ferons visiter l’église, pour que vous constatiez par vous-même. Et si le cœur vous en dit, pourquoi ne célébreriez-vous pas une messe ? Cela fait longtemps que les Bourbonnais en attendent une.


Etolus tenta de sourire poliment, afin de calmer les humeurs de ce triste personnage. Il était dommage que l’amour divin conduise à une telle intolérance, plutôt que d’essayer d’amener les autres à plus de sagesse : après tout, un pêcheur bruler, sans s’être repris dans le droit chemin est voué à l’enfer. Il était au contraire du devoir du religieux, songeait Etolus, de ramener les pêcheurs sur la voie de Dieu.



Fra Diavolo



Informer par Etolus de ce qui se passait, Fra Diavolo,
qui lui était un missus inquisitoris, un vrai, fit parvenir ce courrier :

Lettre aux Bourbonnais a écrit:

Chers Bourbonnais.

La personne se disant inquisitrice chez vous n'est pas reconnu par l'Eglise,
merci de prendre ce message en considération.

L'inquisition, la vraie cette fois-ci, est informée de cette histoire et
prendra des sanctions si besoin est.

Il vous ai demandé donc de ne pas vous préoccuper de cet homme.


Fra Diavolo,
Curé de Thiers, procureur ecclésiastique de Bourges, et membre de
l'Inquisition, avec un I plus grand que celui de votre inquisiteur.

FatherTom


Father Tom écouta attentivement l'intervention d'Etolus. Son visage se fendit en un sourire.

-Je sais très bien que si nous n'avons pas de curé c'est parce que le Duché en manque cruellement mais je trouvais que le terme d'abandon donnait un côté plus théâtral...^^ Et puis c'était aussi une façon d'inverser les rôles.

Ceci dit, et là je ne parle qu'en mon nom, le fait qu'un homme vienne dans le seul but de tuer au nom de l'Eglise pourrait être suffisamment mal vu pour que tout ceci soit pris comme un abandon. Un peu comme si les prêcheurs n'acceptaient pas que les gens puissent vivre sans curé et que, faute de moyen, éradiquer ce "trop plein" de bonnes ouailles soit la seule solution qu'ils aient trouvé.

Heureusement, ce n'est pas le cas puisque tu dis que l'Inquisition ne reconnaît pas ce convoi.^^

Après avoir lancé un dernier regard à cet homme venu prêcher la bonne parole, il tourna les talons pour rentrer chez lui. Mais au bout de quelques pas, il s'arrêta net comme si une idée lui avait traversé l'esprit.

-Oooooh mais je viens de penser à quelque chose...

Doucement, il se retourna. Son sourire était toujours accroché à son visage mais on pouvait lire dans ses yeux et dans l'intonation de sa voix que son habituelle bonne humeur l'avait quitté.

- Un affreux doute m'assaille et je vous serai reconnaissant d'apaiser mes inquiétudes: vous êtes venu chez nous pour... euuuh...tuer quelques villageois c'est bien ça? Pour ma part je me contente de lire quand l'ennui me gagne mais chacun s'amuse selon ses goûts!^^

Enfin bref, la raison évoquée est que vous le faites pour que nous, pauvres pécheurs, revenions dans le droit chemin et tout ça au nom de la religion aristotélicienne. Pourtant, il semblerait que l'Eglise ne soit pas au courant...

C'est assez étrange vous l'admettrez mais surtout ennuyeux: on pourrait croire que vous n'êtes pas de vrais prêtres mais plutôt des meurtriers et je ne suis pas sûr que la Justice puisse laisser de tels actes impunis... Et bien sûr c'est dans le meilleur des cas puisqu'une foule voulant faire justice elle-même serait bien pire.^^

Alors qu'en est-il vraiment?



Le Grand Inquisiteur

L'Inquisiteur se tourna vers FatherTom lorsque celui-ci prit la parole. A mesure qu'il parlait, l'homme de foi s'empourprait, ses mains serrées sur la bride de son destrier. A la fin de la réponse cinglante de FatherTom à son réquisitoire, il explosa:

"Maudit pécheur ! Tu oses remettre en cause ma divine mission ! Continue comme cela et la viande cuite sera la tienne, pauvre fou ! Je sais que vous n'avez que faire d'un prêtre, fils de Satan ! Si l'Eglise en avait été informé, elle vous en aurait envoyé un dans les plus brefs délais, blasphémateur!"

Avec fierté, il se détourna du pêcheur, lorsqu'un autre membre de l'assemblée prit la parole. Etolus avait en effet décidé de calmer le prêtre en furie. Ses paroles eurent l'effet escompté, et il accepta avec une expression bienveillante d'être logé, puis de visiter l'église...avant de punir par le feu les pêcheurs.

L'Inquisiteur allait parler lorsqu'un messager arriva en hâte, et tendit une missive à Etolus. Ce dernier sourit:

"Enfin ! La réponse de Fra_Diavolo!"

Il l'ouvrit, et entama la lecture des quelques lignes du message. Il écarquilla alors les yeux et fixa l'homme d'Eglise. Puis, visiblement très surpris par le contenu de la lettre, se mit à la lire à haute voix aux Bourbonnais silencieux:

"Chers bourbonnais.
La personne se disant inquisitrice chez vous n'est pas reconnu par l'Eglise, merci de prendre ce message en considération.
L'inquisition, la vraie cette fois-ci, est informée de cette histoire et prendra des sanctions si besoin est.
Il vous ai demandé donc de ne pas vous préoccuper de cet homme.

Fra_Diavolo, curé de Thiers, procureur ecclésiastique de Bourges, et membre de l'Inquisition, avec un I plus grand que celui de votre inquisiteur."

En entendant ces mots, le jusque-là présumé homme d'Eglise devint blanc comme un linge. Il s'exclama alors, la surprise passée:

"Qu..quel est ce démon qui ose réfuter mon pouvoir?" dit-il dans le silence de mort qui avait suivi la déclaration.

FatherTom enfonça le clou en lui rappelant que sa sentence pourrait être aussi horrible que le sort qu'il réservait aux prétendus démons.

La foule, qui n'avait jusque-là pas bougé, commença à gronder. L'Inquisiteur tourna son regard horrifié vers les Bourbonnais furieux. Certains s'avancèrent vers le faux homme d'église venu piller leurs biens et brûler leurs compagnons, le poing dressé.

"Non ! Reculez, gueux ! G...gardes ! A moi ! Les hérétiques se rebellent ! Gaaaardes!"

Les mercenaires qui accompagnaient le tueur en robe de bure firent face à la foule avec une hargne effrayante. L'Inquisiteur fit reculer son noir destrier, prêt à fuir. Il se ravisa au dernier moment, et un rictus malfaisant illumina son visage.

"Si je ne peux brûler les démons, Bourbon toute entière gardera les stigmates du passage du Feu de Dieu!"

Sur ces mots terrifiants, l'illuminé s'empara d'une torche et l'envoya sur un des bûchers. Ils s'enflammèrent tous, les un après les autres, leurs flammes léchant les murs. La foule se déchaîna alors, et les soldats débordés reculèrent. Le faux ecclésiastique, acculé par les Bourbonnais furieux, avait saisi une épée, et combattait avec une folie barbare les défenseurs du village, les flammes des bûchers luisant dans ses yeux, et illuminant son visage d'une lumière écarlate et diabolique.


"Puisse le seigneur avoir pitié de vous, pauvres idiots!"

Thibantik

Thib comme beaucoup de Bourbonnais a vu arriver ce groupe d'hommes menacant.
Aux premiers mots de l'homme qui semble en être le chef, elle hausse les épaules.

pfff ! Ces gens d'église qui ne viennent que quand ca les arrange !
Depuis le décès de Sogon, on en a pourtant envoyer des courriers por avoir un curé ! Et rien ! personne ! Ha si on sait nous dire "oui oui on pense à vous"... que des paroles en l'air oui !
Tiens.... Ft , que dit il ?

Thib est absolument d'accord avec FT, et trouve qu'Etolus qui prend la parole ensuite est beaucoup trop gentil.

Un messager arrive, et tend une missive a Etolus qui la lit a tout le village.
Autour de Thib, les visages des villageois changent.
Comment ! Cet homme et ses sbires ont voulu se faire passer pour envoyer par l'église et ne sont que vulgaires voleurs !

Une torche est brandit par le meneur. Le feu commence a prendre sur les buchers.

Le sang de Thib ne fait qu'un tour.

- Bourbonnais ! A moi ! Venez m'aider a éteindre ce feu !!!


Etolus

Le prêtre avait un moment parut apaisé par les propos modérés du Tribun de Bourbon. Pourtant, à la lecture à haute de voix de la missive du Père Fra_Diavolo, tout changea à une vitesse étourdissante.


Trahit, le faux Inquisiteur incendia tous les buchés qu’il avait fait monté. La colère des Bourbonnais monta rapidement, le cercle qu’ils formaient autour de la place se resserra. L’escorte armée qui avait accompagné le faussaire se retournant contre la foule, la bataille s’annonça rude : les fourches des paysans d’un côté, les épées de l’autre.


Le feu cependant, gagnait du terrain sur les masures alentour. Deux maisons de la Rue du Verger donnant sur la Grand-Place furent atteintes par les flammes, dont la folie d’un seul homme était à l’origine.


Etolus réagit avec toute la célérité qu’un homme de savoir pouvait montrer. Il se précipita autour du puits pour remonter les premiers seaux d’eau, mais cette tentative était loin d’être suffisante.


Au même moment, quelqu’un cria pour appeler du monde afin de stopper les flammes. C’était Thibantik, naturellement, toujours vive et pleine d’action.


Entrainant quelques habitants à sa suite, il tenta de mettre en place une chaîne jusqu’à l’affluant de la Loire qui baignait le lavoir de Bourbon. Mais il aurait fallu plus d’habitant pour limiter les trajets et la perte d’eau. Etolus aidait du mieux qu’il pouvait, en jetant avec appréhension un coup d’œil sur la Place, où la foule, toujours plus excité par la vivacité des flammes, ne faisait visiblement pas le poids.


La maréchaussée pourrait-elle faire quelque chose pour arrêté le faux Inquisiteur dans sa folie ?


Le Grand Inquisiteur

Les flammes dévorantes des bûchers brûlants projetaient l'ombre immense de l'Inquisiteur,semblable à un demon à cheval,sur les murs teintées d'écarlate de la Place.Le barbare tonsuré se rejouissait : il assouvissait enfin sa soif de sang.Celui de bon nombre d'innocents eclaboussait d'ailleurs sa bure.Odieux vampire eclésiastique,il riait comme un possédé,dans les entrailles,les flammes et la mort.Son cheval,tel une machine de guerre,ruait en tout sens,brisant côtes et crânes,tandis que son épée décrivait des arabesques ensanglantés avant d'éventrer les courageux défenseurs de Bourbon.Rien ne semblait pouvoir arrêter le tueur au crucifix,quand il éclatait de rire,découpant les chairs au hasard,aux ignobles cris de :

"Tendez l'autre joue,mes frères!Dieu pardonnera vos pêchés!"

Un sourire dément envahissait alors son visage,et le Diable s'incarnait un instant dans cette face ravagée par la haine et la folie,au milieu des flammes et des corps,de la souffrance et de la barbarie,sur le visage de celui qui se faisait passer pour un homme de Dieu...


Androlyne

Alertée par les cris, Androlyne se précipita sur la place ou un brasier immense se consumait, les habitants affolés se précipitant en tout sens avec des seaux d'eau et elle reconnut Etolus essayant d'organiser la lutte contre les flammes.

Un groupe d'étrangers au village mené par un homme en robe de bure se battait avec quelques villageois.

Comprenant que le village était en grand danger, Androlyne sortit son épée de son fourreau et se joignit aux défenseurs pour faire reculer les bandits et surtout les empêcher de propager le feu.

D'un oeil elle surveillait la mise en place de la chaine et de l'autre elle maniait son épée contre les brigands en criant pour appeler ses collègues de la maréchaussée

A moi la Maréchaussée !

Les défenseurs étaient moins nombreux que les assaillants mais animés d'une rage de défendre leur village qui leur donnait de la vigueur.

Quand Androlyne sentit son épée s'enfoncer dans les chairs d'un des agresseurs et qu'elle vit la douleur se peindre sur son visage, elle fût partager entre sa compassion pour le blessé et sa colère contre lui.

C'était la première fois qu'elle était confrontée à un tel dilemme et elle eut une légère hésitation qui permit au blessé de tenter une riposte qu'elle n'eut que le temps d'éviter et sans réfléchir, elle planta son épée une deuxième fois. L'homme s'écroula.

Soudain le meneur sur son cheval noir fonça droit sur Androlyne, brandissant son épée qu'il faisait voler de chaque côté touchant les villageois au passage.

Elle recula, évitant de peu la lame acérée du dément, il faisait déjà demi tour et reprenait sa charge folle.

Cramponnant la garde de son arme à deux mains , elle la leva face à elle, et attendit le barbare.


Quenarion

Quenarion se reveilla en sursaut...

Il entendait des bruits en provenance de la place

Mais ceux-ci n'avaient rien de comparable à ceux émis lors d'une fête

Il se rhabillat en hâte et courut vers la place

Il fut horrifié de ce qu'il voyait

Des flammes gigantesques s'élevaient d'un bucher

les villageois de battaient contre des brigands.
Une épée trainait sur le sol, il s'en emparat.

-Il faut que je la retrouve dit-il

Balian aboya pour approuver..

Mais il n'avait pas vu l'homme qui se précipitait sur lui

Il fut sauvé de justesse par balian qui était à présent en train d'arracher les parties génitales de l'assaillant.

Balian tira d'un coup sec...un bout de tissu et de chair sanguinolante dans la geule.

Le brigand était en train de hurler de douleur sur le sol, gesticulant d'horreur.

Quenarion, enfonca sa lame dans la bouche de son adversaire pendant que celui ci hurlait.


Quenarion n'éprouvait pas le moindre remord.

-Allez mon chien, il faut aller les aider.


Legowen

Les deux cavaliers approchent de Bourbon , le voyage a été long mais les nouvelles sont rassurantes , leur Mère va mieux .Déjà les remparts se dessinent et la jeune femme sourit à son frère . Elle est contente de retrouver sa ville d’adoption et ravie que Maedrhos ait souhaité l’accompagner, il veut connaître davantage la région et elle le soupçonne surtout de ne pas vouloir laisser sa petite sœur trop seule.

Elle sourit, ils se sont toujours bien entendus, complices depuis l’enfance, et euh….. dans les bêtises aussi, mais ils ont grandis , sont plus sérieux, quoique……Leg va parler lorsque Maedrhos pâlit brusquement, tend le bras

Regarde ! Bourbon brûle !

Un panache de fumée s’est élevé dans l’air glacé de cette journée d’hiver, Leg blêmit, accident ? brigands ? nul besoin de se consulter, les deux cavaliers éperonnent leur cheval et c’est dans un galop d’enfer que les deux étalons passent les remparts

ça vient de la grande place

Débouchent de la rue sur la place et se retrouvent au milieu d’un désordre indescriptible, un feu immense jetant d’innombrables étincelles, des personnes affolées courant en tous sens, d’autres faisant la chaîne avec des seaux pour essayer de circonscrire l’incendie, d’autres acculées par un nombre croissant d’habitants, des cris, des vociférations, bagarres,
Et ce cri qui glace Leg, qui a reconnu la voix de son amie

Citation :

A moi la Maréchaussée !

et un cheval noir qui fonce , écume à la bouche, monté par un cavalier aux yeux fous qui brandit une épée déjà tachée de sang vers Andro, une impulsion à l’étalon, Illuin y répond et elle s’élance , l’épée levée, suivi par son frère.
Les deux Nivrim font corps, se dressant sur les étriers pour donner de larges coups de taille à droite et à gauche sur les assaillants, du sang gicle tandis que certains s’écroulent, se portent devant Andro pour la soustraire à la deuxième charge du barbare, qui s’écrase sur le mur que forment les deux étalons côte à côte


Andro, ça va?


Thibantik

Thib n'ayant pas son épée sur elle, laisse Andro s'occuper du fou et de ses congénères et s'occupe avec Etolus de faire passer les seaux d'eau.

Du coin de l'œil elle voit son amie frapper "l'inquisiteur" et celui ci malgré le coup reçu menacer de son arme la jeune femme.....

Tout à coup, un homme et un chien se jette dans la bataille, et comme venus de nulle part 2 cavaliers font écran entre Androlyne et l'homme menaçant.

Du même coup d'œil, Thib a vu les corps de ses amis blessés, elle espère que tous pourront être soignés et continue la chaine pour éviter que les maisons ne soient détruites.

Pour l'instant, malgré leur petit nombre, ils arrivent à maintenir l'incendie.


FatherTom

Father Tom avait eu l'impression que la torche avait mis une éternité avant d'atteindre le bûcher. Pourtant, déjà les flammes se propageaient en embrasant les maisons les plus proches.

*Mais il est complètement fou!* pensa-t-il en regardant l'usurpateur éclater d'un rire de dément. *Vite! Le lavoir!*

Etolus avait eu la même idée que lui mais avait heureusement été plus prompt à réagir. Les villageois présents s'étaient séparés en deux groupes: le premier tentait d'empêcher les barbares de s'enfuir tandis que le deuxième formait une chaîne pour éteindre l'incendie. Mais il fallait plus de monde...
Sans perdre une minute, FT courut à travers Bourbon pour ramener un maximum de personnes. Par chance, il était encore tôt et les clients des tavernes étaient encore frais. Les commerçants sur la place du marché laissèrent leurs étals pour prêter main forte.
Revenant sur la grand-place, il fut un moment tenté d'aller broyer du mécréant et surtout de désarçonner le fou-furieux mais sauver Bourbon des flammes était plus important. Il lança néanmoins une petite dizaine de pierres en direction des mercenaires avec l'habileté dont il avait fait preuve lors du chamboule-tout. Chaque pierre atteignit sa cible avec plus ou moins de dégâts; il lui sembla même voire quelques dents voler...
Rapidement, il rejoint Etolus et Thib qui faisaient passer des seaux remplis d'eau.

-Je pense qu'il faudrait anticiper la propagation des flammes en jetant l'eau à proximité des maisons qui jouxtent l'incendie!
*Et si jamais on attrape cette pourriture vivante, je lui donnerais un avant-goût de la cruauté!*

Androlyne

La scène semble se figée, le cheval et son cavalier s'approche au ralenti vers Androlyne, elle se sent prête, les jointures de ses mains blanches de serrer la garde de son épée quand elle voit deux chevaux surgir sur sa droite et faire écran entre elle et le fou sanguinaire.

Elle lève les yeux vers les deux cavaliers qui viennent de lui sauver la vie et reconnait son amie Legowen et son frère.

Oui, ça va, attention derrière toi

Elle a à peine le temps de répondre à son interrogation qu'un mouvement de foule la fait se retrouver à nouveau face à un agresseur à pied, elle lève son arme et évite de justesse un coup sur l"épaule.

De toutes part des villageois viennent prêter main forte autant dans la mêlée que dans la lutte contre le feu.

Elle entend un chien aboyer, des cris de douleurs, des appels à l'aide, des sabots de chevaux mais tout ce qu'elle voit c'est une bande de fanatiques sanguinaires qu'il faut mettre hors d'état de nuire.

Elle ressent une douleur au bras mais n'y prête aucune attention, elle ne s'arrête pas de riposter aux coups qu'elle reçoit. Elle n'ose pas détourner son regard de la bataille pour vérifier que Legowen et son frère vont bien.

Le crépitement des flammes semble faiblir un peu mais les assaillants sont toujours aussi nombreux et acharnés.




Perceval21

Perceval ceuillait tranquillement dans le verger en cette belle journée. Belle si il avait su ce qui allait se passer! Bien cramponné à son échelle il ramassa une pomme quand il vit un volupte de fumée au loin.


Un autre boulanger qui a raté sa fournée je pari


Mais des cris de peur et des villageois courrir, l'homme d'arme descendit de son échelle rapidement. Mieux vaux aller voir que de rester ici. Confiant son échelle à un autre ceuilleur il partit en direction des cris.


Sur le chemin Perceval vit Diodon sifflotant, ne ralentit pas il se contente de crier.


Toi si tu tiens à ton poste tu te rammènne et vite


Plus il se rapprochait plus il voyait de grandes flammes attaqué les maisons. Thib et Etolus s'en occupe ainsi que d'autre villageois. Mais ce qui retint le plus son attention était la chevelure rousse au millieu des hommes qui attaquait le village


Aucun doute c'était Andro qui combattait vaillament. Elle se débrouillait fort bien il resta un moment perplexe.


Et elle qui me reprochait d'être violent


Tout en se rapprochant de la mêlé pour aider son amie il remarqua un ennemie voulant attaquer son ex-femme par le dos. trop loin pour l'atteindre avec son épée qu'il s,empressa de dégainer il cria pour le faire stopper c,est mouvements et attirer son attention.


Et moi qui croyait qu,on éduquait les hommes d'église? Déjà que ça se fait pas de frapper une femme la frapper de dos. Allez vient ici te battre. Ok j,ai une tête de plus que toi mais c,est pas grave on va bien s'amuser.

l,homme se laissant aveuglé par la colère fonça sur percy laissant une ouverture béante. Parade en quinte passe sousl e bras de l'homme pour se retrouver dans son dos. mouvement habile pour porter d'un trait son ép;ée dans le dos de l'homme


Va falloir que je rajoute une croix sur mon épée ça va me faire 30 hommes là qui périsse


La voie est libre il fonce vers andro pour contrer l'attaque avec la maréchaussé

Bonjour, à tous alors pourquoi on se retrouve toujopurs dans les situations critique.


envoyant plusieurs coup d,estoc pour éloigner l'ennemie.


Un jour pour casser ça je pourrais vennir prendre le thé.

Tu sais Andro tu te bat mieux que je pensais tu m'a vraiment impressioné au fait tu as vu Diodon? Belle façon de représenter la COBA ça! Un seul soldat



Voyant quelques hommes en robe de bure tenter de contourner le groupe pour mettre le feu au maison il les poursuivi tout en criant à Andro et à la maréchaussé


Mais si toi tu es ici et moi aussi qui s,occupe de Kénane??? Leg contente de te voir!


Maedrhos

Il a suivi sa sœur dans la mêlée, poussant son cri de guerre, tirant son épée et enfonçant ses éperons dans les flancs d’Aldamar .
L’étalon bondit en avant , comme Illuin, montrant les dents, cheval de combats, entraîné à faire corps avec son cavalier et à l’aider si nécessaire en repoussant les autres chevaux ou en piétinant les assaillants .

Maedrhos s’est dressé aussi sur les étriers, son épée taille à droite, à gauche, les fanatiques ou brigands, et devient vite rouge de sang. Un vide se fait autour de lui, voit sa sœur se précipiter au devant d’un cheval noir dont la cavalier lui parait dément, pour faire écran à une jeune femme qu’il reconnait

Seule , regard flamboyant, son épée rougie, elle fait face , Androlyne , il apprécie son courage et se porte devant elle, la masse de son cheval brisant facilement l’élan d’un autre brigand qu’il embroche d’un coup d’épée

Aux côtés de Leg , devant Androlyne, il attend fermement l’impact , Aldamar légèrement tourné pour protéger autant qu’il le peut sa sœur aussi, il lui a appris à se battre et peut être fier ce jour pour le talent qu’elle démontre, grimace , aurait préféré qu’elle n’ait point à le faire.

Un homme les a rejoint, il s’est défait d’un assaillant qui menaçait Androyne d’un habile coup d’estoc et Maedrhos apprécie en connaisseur, certainement un guerrier aussi, tant mieux, ils ont bien besoin de renfort. Il semble d’ailleurs bien connaître les deux amies, mais vraiment pas le temps pour les présentations, auront lieu après, un autre groupe de fanatiques essayent de propager le feu, leur compagnon les pourchasse avec succès

Pour eux, leur cible approche, le dément a poussé son cheval, épée tendue, regard fou, éclaboussé du sang de ses victimes, pauvres gens, Maedrhos n’attend pas l’impact, presse Aldamar. Bon sang, sa sœur l’a suivi !
Les deux étalons encadrent l’assaillant , forçant son cheval à stopper sous le choc, la bête rompt, bronche, hennit, tente de ruer sans résultats, épées qui s'entrechoquent, affrontement, bruit sourd des impacts, l'homme se défend bien, puis.......une épée qui se tend, qui rentre dans des chaires et....

un moine , mais l’est-il vraiment , qui fléchit sous le coup dans un hurlement de dément et s’affaisse.
Une lueur d’incompréhension, de lucidité dans un regard haineux et démentiel, un cri de femme

NON!

Maedrhos retient le bras qui allait achever l’homme, regarde son adversaire à terre, oui sa sœur a raison, c’est aux Bourbonnais , à tous de régler cette affaire, alors d’une voix forte

Votre chef gît sous mon épée, je vous conseille de cesser le combat,mais on peut le continuer si vous voulez

regard féroce, il lui plairait vraiment que tous ces mécréants soient passés au fil des épées et subissent le sort qu'ils voulaient faire endurer aux villageois, regarde l'homme qui tente de se relever malgré sa blessure, poussé par sa folie

Habitants de Bourbon, qu’en faisons nous ?

______________________________
Maedrhos de Nivrim
Frère de Legowen de Nivrim


Quenarion

Là tel un loup il hurlat[/color]

Il avait une mission


Il vit un brigand et lui sauta dessus la geule grande ouverte

Les dents acérées de la machoire se refermèrent sur le coup de l'homme.

Celui agonisat durant quelques secondes qui furent horrible.

Balian se souvint des ordres de son maître

"protège là"

Il la reconnut, combattant aux côtés d'un homme de haute stature il les rejoints.

En profitant pour sauter au coul d'un assaillant venant vers le groupe.

Une fois qu'il en eut finit, il vint se frotter contre Androlyne et lui lécha la main.


Legowen

Elle s'est portée au devant de son amie, son frère à ses côtés , en lui a une confiance absolue

ça va Andro, je vois que nous arrivons au bon moment, attention!
les assaillants redoublent d'efforts et elle et son amie sont vite occupées à les repousser, vrai elle ne savait pas qu'Andro se battait ainsi, faudra qu'elle la félicite, voit avec inquiétude un peu de sang sur le bras de son amie et soupire de soulagement en voyant Perceval arriver à la rescousse et frapper d'estocs et de taille leurs adversaires, un chien surgi de nul part se mêle au combat, faudra penser à remercier son maitre


Moi aussi Percy, vraiment contente de te revoir

Sent un frémissement à son côté, Maedrhos a poussé son cheval vers le cavalier dément, impulsion, réflexe , elle le suit sans réfléchir, taillant dans les assaillants pour se porter à ses côtés, sent qu'il en est contrarié, voulait sans doute la protéger, verra après , pour l'instant fait bloc avec lui, leur deux chevaux seront plus efficaces pour briser l'élan de la monture de leur adversaire

impact, bête qui frémissent, yeux fous du cheval noir qui rompt , déséquilibre un instant son cavalier.
Mais l'homme semble rompu aux combats, un moine? en doute,mais la folie aidant..... lui et son frère s'engage dans un duel où chocs des épées se succèdent , elle repousse un des assaillant qui venait en renfort aider son chef, un choc plus sourd, un gémissement, et l'un des cavaliers, après un instant terrible où le temps semble s'arrêter, s'affaisse doucement, le moine est à terre, et Maedrhos lève son épée pour l'achever



NON!

son cri a jailli, instinctivement, il ne doit pas mourir ainsi, pour les Bourbonnais , elle voit des corps étendus dans leur sang, des visages noircis par la fumée, des blessés qui gémissent, des enfants hurlants, des gens qui se sont portés au devant des assaillants,n'écoutant que leur courage, la plupart paysans qui petit à petit par leurs efforts arrivent à maitriser le feu, combats, corps à corps, tous s'y sont mis

On a cru Bourbon une proie facile, oh rien qu'un village d'endormis, et bien Messires, voilà la réponse d'un village souvent critiqué, et de ses habitants courageux, Leg redresse la tête, ses yeux flamboient , son village elle en est fière,elle l'aime

elle voit l'homme à terre qui tente de se redresser

Attention! mais son frère le surveille et crit

Citation :

Habitants de Bourbon , qu'en faisons nous?

Quenarion

Balian voit le moine à terre, une épée au dessus de lui prête à le chatier.

Il entend une femme demander de vive voix que faire de l'infamme personnage.

Balian a encore le gout du sang dans la bouche.


Il aboit pour ferocement en direction du moine

Il voudrait l'achever


Il se rapproche du prisonnier

La machoire est prête

Il n'attend plus qu'un signal

Balian fait un regard suppliant à l'assemblée.


Le Grand Inquisiteur

L'Inquisteur sentait le vent tourner.Les rangs adverses grossissaient,et certains combattants montraient un talent certain pour la guerre.Ses hommes fléchissaient,attaqués de tous côtés par d'habiles escrimeurs,et même un loup venu d'on ne sait où.Il poussa un cri de rage,lorsque un de ses soldats arriva pour confirmer ses pensées :

-"Monseigneur,nous sommes submergés!Il faut fuir!
-Je le vois bien,imbécile!Ordonne l'évacuation!"

Le sous-fifre n'eut pas le temps de transmettre le message.Il avait chargé un adversaire,et n'avait pas eu l'intelligence d'esquiver à temps.Il fut transpercé par la lame de Maedrhos,et s'effondra à ses pieds.La folie sanguinaire de son chef le forçait à se relever,mais son adversaire était plus fort.Il s'effondra une nouvelle fois,vaincu.

Le faux Inquisteur devait fuir.Maintenant.Dans le tumulte de la bataille,il pourrait passer innaperçu.Il éperonna sa monture,et s'élança vers la sortie du village.

Il se stoppa soudain,un rictus gravé sur le visage.Il éclata de rire en entendant les paroles de celui qui avait tué son valet.Il le prenait pour le chef!

L'Inquisiteur rebroussa alors chemin,et galopa vers Maedrhos.Il le percuta de plein fouet,et fit ruer son cheval dans un dernier geste de bravade.

"Apprends à reconnaître un chef quand tu en vois un,imbécile!Adieu,Bourbonnais,nous nous reverrons en Enfer!Votre ridicule village gardera longtemps les stigmates de la colère de Dieu!Amen!"

Et c'est avec un sourire hideux,qu'il s'enfuit à toute vitesse,laissant les Bourbonnais dans le sang,la mort,et les flammes.

Il arrivait à la sortie,filant à toute vitesse dans les ruelles vides,lorsqu'un mouvement attira son attention.Une silhouette bougeait dans l'ombre de la porte de sortie.Il tendit son épée:

"Sors donc de ta cachette,gueux,que la colère de Dieu te foudroie à ton tour!"

"Avec joie,vieux décati!"


répondit l'homme qui sortait de l'ombre.

L'expression de l'Inquisiteur changea lorsque son adversaire enleva sa capuche.Il ouvrit de grands yeux:


"Toi?!"

Patoufior


"Oui,moi,chien!Je crois que tu t'es trompé de ville...Bourbon n'est pas là pour te servir de garde-manger!Il est trop tard pour fuir...Alors viens,approche,qu'on en finisse!Baal-Moloch va regretter la blessure qu'elle m'a infligée!" dit Patoufior avec mépris et rage.

Il leva son épée,et s'approcha de sa vieille connaissance.

"Je vais t'ouvrire le crâne et te vider la cervelle,ordure!"


Le Grand Inquisiteur


L'Inquisiteur éclata de rire en voyant Patoufior s'approcher de lui.La légalité n'avait pas réussi au jeune Bourbonnais.Il leva son épée au nom de démon,et chargea son adversaire.

Mais il ne le frappa pas de l'arme,comme il aurait pu s'y attendre.Il fit ruer avec violence son destrier aux couleurs de ténèbres.L'animal heurta de plein fouet Patoufior,l'envoyant valser à plusieurs mètres de l'Inquisiteur.Ce dernier vociféra détourna la tête du corps inanimé de son adversaire,regardant avec délice les flammes dévorer Bourbon.Se léchant les babines,éclaboussées de sang,il éperonna alors son cheval,et disparut dans les ténèbres,laissant une odeur de putréfaction dans son sillage sanglant.L'Inquisteur avait fait son oeuvre...Mais Bourbon n'était que le début d'une longue série de victimes...


"Priez,mes agneaux,priez!La Bête a soif!"

C'est sur ces paroles qu'il se lança dans une noire croisade,prêt à semer chaos et dévastation...


Patoufior


Les ténèbres.Il était enveloppé de ténèbres.Sa tête lui semblait lourde,tellement lourde...Il ne voyait que le rictus de l'Inquisteur,Baal-Moloch brillant dans sa main,le cheval qui henissait...

Il se réveilla soudain,en sueur.L'espace de quelques secondes,il souffla,réalisant que tout n'était qu'un affreux cauchemar.Mais l'odeur âcre de la fumée et les cris résonnant dans la ville le ramenèrent à l'horrible réalité.Son ennemi était bel et bien passé à Bourbon,et avait fait son oeuvre de mort.

Le bras gauche brisé,les jambes en compote,il se redressa et se traîna,le coeur déchiré,vers la Place,allant aider les vaillants Bourbonnais à éteindre les flammes infernales de ce maudit vieux démon....

Son voyage à la Cour des Miracles arriverait finalement beaucoup plus tôt que prévu..


Perceval21


Perceval courrait après les brigands qui tentait de contourner la foule pour aller saccager d'autre maison plus loin et peut-être même prendre à revers les Bourbonnais.

Il ne les laisserait jamais faire c'est envoyé de celui sans-nom. Percy beaucoup moins agile qu'eux vu sa grandeur avait un peu de mal à les suivre.

Son avantage, le soldat connaissait bien Bourbon pour y vivre et souvent y patrouillé. Prend une ruelle vite fait t continue sa course effrené. Sur les toits y vois des archers.


Eh! vous en-haut ça vous dirais pas de nous aider tirer sur lews brigand et tenter d'abattre en particulier l'homme sur un cheval couleur des ténèbres. il ne faut pas qu'il s,échappe.


Repprenant sa poursuite, arrive à la jonction del a ruelle où les brigands accourait. Manque la première petite troupe mais entend l'autre arrivé.

Brillant coupé intérieur qui s,abat sur la gorge de la tête de file. Un poing gauche qui s'abat sur l'autre homme l'assomant. Percy ne perd pas de temps pour enfoncer Démon dans la chair de l'homme.

Reporte son attention sur les deux autres combattant. Passe en une-deux faisant lever la garde du premier. Enfonce son épée rapidement et se met en garde contre le deuxième.

Celui-ci lui porte quelques coups que Percy esquive sauf un qui lui touche l'épaule. Regarde le sang couler et est pris d,un accès de colère.Recule et range son épée pour prendre sa dague, saut dans les airs, surprise chez le brigand, dague qui s,abbat dans le cou de celui-ci.


Perceval est exténué par cette attaque mais on a encore besoin de lui. Retourne sur la place du village de nouveau épée à la main. Voit les brigands fuir demande aux deux maréchale en cachant sa stupéfaction de voir un chien.



Ont...ils sonné la...retraite?? Car moi j'ai...encore...un...peu envie...d'action...et d'un bon lavage de vêtement le sang partira pas facilement. Ah et peut-être un bandage...aussi mais ça c,est accessoire....il est à qui le chien?

Perceval regardait autour de lui et voyait de moins en moins de brigands, ils fuiyaient à première vue.


Etolus

Un seau qui tombe.


Un pied douloureux.


Une fois n’est pas coutume, Etolus avait du mal à être complètement absorbé dans la tâche qu’il menait. Il n’avait pas été suffisamment attentif lorsque la personne à ses côté lui tendit un nouveau seau, poursuivant ainsi la chaîne pour stopper les flammes, moins dangereuses désormais, mais qui continuaient néanmoins à lécher les façades des maisons.


Thibantik, toute proche de lui, était également distraite par l’action principale de ce triste théâtre. De là où ils se tenaient, leur vue englobait toute l’étendue de la Grand-Place.


Il y avait eu tout d’abord le jeune Quenarion et son chien Balian (avec sa canne, le Vieux n’aurait jamais survécu à une telle bataille, songea, amusé, Etolus, quoique le Vieux Sacripant savait courir rapidement après avoir joué un mauvais tour). Le Chien intrépide, dégageait la fureur du Loup pour épargner son jeune maître de quelques coups qu’il ne saurait parer.


Sa marraine, la Belle Androlyne, s’était ruée dans la bataille, droit sur l’assaillant. Rapidement rejoint par une cavalière et son compagnon, sorti d’on ne sait où. L’attention du Tribun, focalisé sur le centre de la place, n’avait pas vu Legowen et un cavalier pénétrer dans la ville. D’autant plus, qu’au même moment, le brave Perceval s’interposa également entre Androlyne et son attaquant, prêt à charger encore. Mais que diable faisait-il donc à parler ainsi ? On ne tient pas salon pendant la bataille !


Le valeureux cavalier qui avait fait son entré avec la Sage Legowen, qui qu’il puisse être, montrer ici toute sa bravoure. Il terrassa un sbire, avant de s’adresser aux Bourbonnais. Etolus cependant, et il était persuadé que Thibantik pouvait le voir comme lui, remarquait une ombre bouger, fuyant la scène. Le faux inquisiteur allait s’enfuir ! Mais il n’eut pas le temps de pousser un cri pour avertir de quoi que ce soit trop surpris que l’homme en robe de bure rebroussât chemin, désormais monté sur son équidé, avant de foncer droit sur le compagnon de Legowen, le jetant ainsi au sol. Rire dément, paroles sarcastiques et pleine de mépris. Et voilà la mauvaise tête de Dieu qui s’échappe à nouveau.


C’est là, qu’Etolus dut retenir une grimace de douleur en recevant le seau d’eau sur le pied, le contenu se déversant inutilement sur le sol. Revenant à plus de raison, il préféra reporter sa totale attention sur la chaîne, oubliant ainsi de voir ce qu’il se passa ensuite. Un feu contenu n’était pas encore un feu éteint.


Tout à son action pour éviter que les flammes ne réduisent le village en cendre, ce qui suit de la scène lui échappait maintenant. Voyant leur maître fuir, ses sbires inquiets perdirent du temps à réagir, et quelques uns furent alors désarmés par la population vengeresse qui se défendait encore. Sous bonne garde, ils seraient sans doute livrés ensuite aux geôles du Duché.


Alors contre toute attente, son ami Patoufior fit son entré sur la Grand-Place. Il était visiblement mal en point. Il déambulait, la démarche un peu vacillante. Lorsqu’Etolus l’aperçu enfin, de loin, Patoufior s’était intégré à la chaîne d’eau, passant de son bras valide, les nombreux seaux encore nécessaire. Que s’était-il donc passé pour qu’il soit dans cet état ?



Thibantik

Fumée, ronflement de l'incendie, cris de haine, plaintes, les bruits s'entrechoquent aux oreilles de Thib, qui essaie de ne pas rater les seaux d'eau.

Elle n'a pas fait assez attention et machinalement a donné un seau a Etolus qui n'était pas attentif.... il va avoir mal au pied en plus, les seaux des forgerons Bourbonnais sont réputés pour leur solidité

Une ombre sur un grand cheval s'enfuit, non revient... C'est le fou qui vient frapper celui qui a aider Legowen a sauver Androlyne. Il repart, mais personne ne l'a vue et avec toute cette folie, ce n'est même pas la peine de crier pour prévenir. En plus Thib est trop loin... Tant pis, elle continue d'essayer que le feu n'attaque pas les autres maisons et pour l'instant la Mairie a été épargnée. Ouf ! Déjà que ca tombe très mal qu'Octa justement ait du partir pour Clermont pour une réunion entre Maires.

- Etolus ! pfff le futur diacre n'est encore pas concentré, il va encore prendre un seau sur le pied ! Thib suit son regard et voit un jeune homme, l'air mal en point, qui a du mal a avancer. Va l'aider on se débrouille en t'attendant mais fait vite et fais attention !


Patoufior

Patoufior soulevait avec difficulté les seaux pleins à ras bord,de son seul bras valide.Il se pliait néanmoins au rythme de la chaîne,malgré la douleur.Ses grimaces s'effacèrent quelques secondes pour laisser apparaître un pâle sourire à l'arrivée d'Etolus,venu lui prêter main-forte.

"Où en est l'incendie,messire Etolus?Arriverons-nous à l'éteindre avant l'aube?"

Ses membres le faisaient souffrir avec une rare intensité,et il n'attendait que la fin de ce calvaire pour aller se faire soigner par Androlyne,et retrouver enfin sa chère Iryëll...Il contempla les flammes dévorantes avec
dégoût.Les ravages étaient terribles.Depuis combien de temps Bourbon n'avait-elle plus connu le feu,la mort et le sang?


Etolus

A l’invitation de Thibantik, Etolus quitta sa place dans la longue file humaine qui tentait d’arrêter l’incendie pour rejoindre son ami Patoufior, visiblement affaibli pour quelque obscure raison.


- L’éteindre avant l’aube ? Sans doute pas, mon ami. Mais au moins pourrons-nous l’empêcher de se propager aux maisons alentour… Ce n’est point l’heure des pronostics pourtant, et avec l’aide de Dieu tout est possible. Pas l’être invoqué par ce fou, mais le Dieu d’amour d’Aristote.


Enfin, que vous est-il arrivé ? Peu importe. Vous n’êtes pas en état de nous aider ce me semble ; votre blessure au bras vous rend inutile.


Cependant qu’il disait cela, Patoufior, docilement, se laissa écarter de la chaîne où Etolus pris sa place.


- Vous devriez vous rendre au Cabinet Médical d’Androlyne, elle vous y rejoindra dès que possible pour examiner vos blessures.


Etolus avisa le regard absent de son ami, et poursuivit :


- Je vais plutôt vous installer chez moi, c’est un peu plus prêt. Androlyne vous y rejoindra dès qu’elle pourra. Allons, il nous faut agir avec toute la célérité que vos forces vous donnent encore, afin que je retourne rapidement aider nos voisins face à ces flammes.


Il passa le bras valide de Patoufior autour du cou et aida son ami à avancer. Autant qu’il pouvait, il forçait l’allure, veillant du coin de l’œil sur son ami, totalement passif, qui se laissait conduire de manière docile.


Il l’installa dans une de ses chambres, Impasse du Presbytère, et c’est en courant qu’il rejoignit les autres sur la Grand-Place, où le feu finalement, avait un peu perdu de son intensité première.


Androlyne

Les brigands se retrouvèrent vite débordés quand arriva Perceval suivi d'un groupe de Bourbonnais décidés à en découdre pour sauver leur village.

Androlyne entendit soudain le frère de Legowen crier qu'il avait le chef des fanatiques au bout de son épée, elle tourna la tête juste au moment où un cavalier aux yeux fous le faisait tomber et s'enfuyait au galop.

Androlyne sentit sur sa main la léchouille de Balian et profita de l'acalmie provoquée par les coups associés de Legowen et Perceval pour s'éloigner sentant la douleur de sa blessure se réveiller.

Elle fit un signe à Leg et lui cria avant de partir

Je vais préparer le cabinet pour les blessés

Les combattants du feu avaient réussis à contenir l'incendie, elle passa devant la chaine, reconnut Thib, Etolus et FT, leur fit un sourire et continua son chemin avant de perdre ses forces.

Elle sentait un liquide chaud lui couler le long du bras mais n'y prêta aucune attention, il fallait qu'elle arrive jusqu'au cabinet, Balian marchait à ses côtés en levant sa tête vers elle comme pour la surveiller.

Elle se jeta sur la porte d'entrée du cabinet, entra en titubant et buta contre un obstacle et s'effondra. Le chien se mit à pleurer allant vers son maitre puis vers Androlyne inanimés tous les deux leur léchant le visage chacun leur tour.[/i]

Maedrhos

Un éclat de rire, tel que seul un dément peut en pousser, un cheval lancé au galop qui lui arrive dessus.
Surveillant le mécréant à ses pieds, il n’a pas le temps de tirer sur les rennes et Aldamar prenant de plein fouet la charge de l’adversaire, bronche et le déséquilibre, il chute lourdement .Un cri de femme Maedrhos ! Une invective … Imbécile
Se relève , blêmit sous l’insulte,lance à celui qui s’enfuit sans avoir le courage de l’affronter vraiment et qui disparait dans une ruelle

En enfer, prends garde, il se pourrait bien que je t’y poursuive jusque là

Se reprend cependant, ce n’est que le dernier outrage d‘un fat qui crache son venin de dépit ,cri plutôt de colère de n’avoir pu arriver à ses fins, dernière pitoyable esbroufe d’un soi –disant chef qui ne sait que s’enfuir en abandonnant ses hommes pour sauver sa peau, allant jusqu’à avoir le même cheval que l’un d’eux pour qu’on puisse mieux les confondre

Un valet ? oui…… pas mal trouvé , mais un valet qui saurait se battre ainsi ?un valet sur un tel cheval ? qui saurait maitriser une telle bête ?

Maedrhos a l’habitude du combat et quoique l’autre insinue, sait reconnaitre un guerrier expérimenté, un valet ? Plutôt le bras droit de ce fou sanguinaire. Il gise toujours à terre trop faible, n’ayant pu profiter de la chute de Maedrhos pour s’enfuir, l’aurait-il pu d’ailleurs ? Leg ne l’aurait pas laissé faire.

Le jeune homme serait bien tenté de l’achever mais il peut être précieux, un valet ? le faux inquisiteur a-t-il tenté par ce terme de donner moins d’importance à un homme qui en fait le seconde, le faire passer pour un simple serviteur que l’on peut achever d’un coup d’épée, personne négligeable donc ne justifiant pas de le garder en vie pour l’interroger. L’homme est sûrement dans les confidences de son chef, son interrogatoire sera plus qu’utile

Chez les autres brigands, c’est la débandade, du coin de l’œil il remarque que le soldat qui les a aidé les poursuit, nul doute qu’il en tue encore quelques uns, il revient quelques instants plus tard, l’épée encore plus sanglante .

De leur côté les habitants qui faisait la chaîne avec les seaux pour circonscrire l’incendie, à défaut de l’éteindre totalement, ont bien avancé, le feu se fait moins intense, même là l’autre aura échoué, il y a des dégats mais certainement pas autant qu’il l’avait espéré.


Legowen

Rire dément, cheval qui leur arrive dessus au galop, ou plutôt qui percute violemment Aldamar. L’étalon déséquilibre son frère qui chute lourdement au sol .Surveillant le mécréant à terre il n’a pas eu le temps de retenir son cheval et Leg , angoissée, pousse un cri : Maedrhos !

Devant l’invective lancée à son frère, Leg porterait bien un coup d’estoc au faux inquisiteur histoire de, mais elle est mal placée, et de plus un brigand se jette sur elle, sans doute emporté par l’élan de son chef. Un fanatique qui veut montrer son courage,, il n’ira pas plus loin, un coup d’épée bien placé l’étend à terre, raide.
Leg se retourne, elle voit , avec soulagement, son frère se relever indemne , blême sous l’affront, elle le sait de taille à affronter l’autre dément mais il n’en as même pas le temps.
L’insulte lancée a été la dernière tentative d’esbroufe d’un chef qui ne trouve rien d’autre que s’enfuir prestement en abandonnant ses hommes, tout à sa rage de n’être pas arrivé à ses fins

En entendant les paroles de son frère, Leg frémit, c’est qu’il en serait bien capable, lui lance un coup d’œil inquiet, sait que l’insulte ne sera totalement effacée que dans le sang même si Maedrhos fait preuve de sang froid .

Les brigands sont presque tous anéantis ou en fuite, Leg répond à Perceval qui s’est rapproché d'eux

Non non, les brigands n’ont pas sonné la retraite mais comme tu vois il en reste bien peu, je te laisse les derniers bien volontiers. Au fait le cavalier avec moi est mon frère Maedrhos, laisse lui en un peu aussi

Leg sourit .Puis cherche des yeux son amie, avec la bagarre elles ont été séparées, voit avec inquiétude du sang qui coule sur son bras

Citation :

Je vais préparer le cabinet pour les blessés

Leg lui fait un signe et lance,je te rejoins le plus vite possible
Elle se penche vers son frère,, je te laisse, je vais aider Andro au cabinet, avec tous les blessés, elle va en avoir besoin , pour le prisonnier, ce serait bien de le mettre au poste de police, pour l’interroger


Elle pousse son étalon en avant , elle se sent éreintée, couverte de sang, le sien ou celui des assaillants ? ne sait pas trop mais comme elle ne ressent pas vraiment de fortes douleurs, ça ne doit pas être le sien , enfin normalement
Elle sourit aux bourbonnais qui font la chaîne avec les seaux d’eau, eux aussi ont l’air éreinté, Etolus a l’air de soufrir, une blessure ? Thibantik , Father Tom, et tous qui ont réussi à circonscrire le feu, rude adversaire aussi

Elle dit à Thib

Bravo pour le feu, il est bien circonscrit , si tu as besoin n’hésites pas à demander au cavalier avec lequel je suis arrivée, c’est mon frère, Maedrhos, il a fait un prisonnier, on pourra l’interroger
Je rejoins Andro au cabinet pour l’aider pour les blessés, en plus je crois bien qu’elle aura besoin de soin elle aussi


Elle se dirige vers le cabinet, descend d’Illuin, vacille un peu, pousse la porte


[Suite au Cabinet Médical d'Androlyne - Non archivé]




Perceval21

Perceval est là haletant regardant Leg et l'homme côte à côte. Leur trouve un air de ressemblance, mais n'y prête pas plus attention. son instant de distraction a bien failli lui coûter cher car le faux inquisiteur revient à la charge accompagné de quelques uns de ses bires. il s'attaque à Leg et son ami.


Lui se voit entourer par trois hommes. Percy lève son épée et pousse un cri avant d,abattre son épée dans le crâne de l'homme à sa droite. c,est décapité que finit le deuxièmme. Et le troisièmme à la gauche se prend Démon en pleine gorge.


Se rapproche de Leg et son ami qui s'avère être son frère. Les écoute parler et leur répond brièvement

Très bien Leg, va voir si Andro a besoin d,aide ça risque d,être surcharger bientôt. Je te rejoins bientôt j'ai une blessure a faire soigner.

Porte son regard sur Maedrhos et sourit en lui tendant la main

Alors ça vous dit une petite chasse aux brigands? Après on ira rejoindre les filles?


Arca

Arca avait travaillé à la mine toute la journée n'avait pas su ce qu'il était arrivé à Bourbon mais avait vit de la fumée donc il partir à la course en sa direction. Arrivant en courrant sur les lieux, il vit des gens blessés.

Mais qu'est-ce qui est arrivé ici??


Arca commenca à aidé les blessés à se rendre au cabinet médicale.

Si je peux aider autrement dite le moi.


Thibantik

Thib voit arriver Leg.

legowen a écrit:

Bravo pour le feu, il est bien circonscrit , si tu as besoin n’hésites pas à demander au cavalier avec lequel je suis arrivée, c’est mon frère, Maedrhos, il a fait un prisonnier, on pourra l’interroger
Je rejoins Andro au cabinet pour l’aider pour les blessés, en plus je crois bien qu’elle aura besoin de soin elle aussi

- Merci Leg . Bravo a vous pour avoir réussi a arretter ces fous sanguinaires. Ton frère ? Enchanté Messire. Oui je pense que Diabless pourra essayer d'en tirer quelque chose :wink: .

Perceval a écrit:

Alors ça vous dit une petite chasse aux brigands? Après on ira rejoindre les filles?

- Hé bien Messire, faites comme vous le voulez. Il va aussi falloir a faire tourner les villageois qui ont combattus le feu, certains sont épuisés.

Un homme arrive et regarde autour de lui, éberlué.

Acar a écrit:

Mais qu'est-ce qui est arrivé ici??
Si je peux aider autrement dite le moi.

- Pour ce qui est arrivé, c'est une longue histoire, mais si vous voulez bien vous occuper des blessés c'est volontiers.


Maedrhos

Maedrhos regarde sa sœur partir pour aider son amie, elle a les traits un peu tirés,une telle bagarre après la fatigue du voyage, mais inutile de lui dire de se reposer un peu. Il sait qu’elle n’en fera qu’à sa tête, ira la retrouver au cabinet, plus tard.

Il sourit au soldat près de lui, serre la main tendue chaleureusement

Merci pour votre aide, une dernière chasse aux brigands ? oui volontiers, , un éclair rieur dans les yeux, on dirait qu’ils sont en train de prendre une chope, courir après les derniers survivants des assaillants ne se refuse pas, comme une tournée

Pour les filles ? se regarde, maculé de sang, s’esclaffe, , un tour en taverne, pourquoi pas, mais après un bon bain, je doute qu’elles apprécient la nouvelle couleur de mon armure

Regarde certaines maisons noircies, dans l’ardeur du combat, il n’a pas eu le temps de mesurer l’ampleur du feu, heureusement les Bourbonnais l’ont bien maîtrisé mais il y a quand même quelques dégats et ceux qui ont fait la chaine ont l'air bien épuisés aussi

Il va aussi falloir s’y mettre pour réparer tout ça

Son regard se reporte sur le brigand étendu à ses pieds

Pour celui là, Leg m’a dit de l’enfermer au poste de police, en attendant son interrogatoire, mais avec tout ça ma visite de Bourbon a été, et bien......... retardée, vous pouvez m’indiquer où il est? à moins que nous confions ce mécréant à des Bourbonnais, vu son état, il ne risque pas de faire grand-chose

se tourne vers le soldat, s’aperçoit qu’il ne connait pas son nom,

Faudrait pas que les derniers brigands s’échappent pendant que nous conduisons celui là au poste, n’est ce pas Messire ?.....



Perceval21

Perceval sourit à la réponse affirmative de l'homme

On se sépare ou on fait une attaque en duo? De toutes façon doit pas en rester beaucoup


Il écouta Maedrhos et le stoppa dans son élan


Quand je disais fille je parlais d'Andro et Leg au cabinet. Moi j,ai cette petite blessure à faire examiner et ils auront sûrement besoin d'aide avec les blessés. Pour les maisons les charpentier qui se plaignait de manquer de boulot^^


Finallement Percy se rendit compte qu'il ne s,était pas présenté petit coup d,oeil aux brigands à terre


Désolé je m'appelle Perceval mais vous pouvez m'appeller Percy.


Pour le mécréant heum on peut le confier aux Bourbonnais pendant notre petite chasse non? Il s,en occuperont bien et le rammèneront sûrement au postede police


Octarine

Octarine de retour de Clermont, où il s'est rendu pour la réunion des
maires, aperçoit au loin de la fumée qui semble provenir de Bourbon...

* Bon Dieu ! Mais que se passe-t-il là bas ? *

Il pousse son magnifique destrier au grand galop...

* Un incendie ? vite... il faut que j'aille les aider... *

Les cheveux au vent, sans se retourner il fonce à toute allure vers le village.


Thibantik

Thib voit un cavalier arriver au triple galop.

Il va pas revenir quand même ce fou ??!!!

Mais après avoir mieux regardé, elle reconnait Octarine.

Ah ! Il arrive bien, il va pouvoir prendre la relève

Maedrhos

A la proposition de Perceval, Maedrhos réfléchit, il ne connaissait pas encore Bourbon, s'il restait des brigands cachés dans les ruelles, mieux valait qu'ils soient à deux pour les traquer

Le soldat se présenta

Citation :

je m'appelle Perceval mais vous pouvez m'appeller Percy.

Maedrhos sourit et bien Percy, confions ce mécréant aux bourbonnais, et allons à la chasse aux brigands, par contre , ne connaissant pas Bourbon , je pense préférable que nous y allions ensemble, vous pourrez alors m'indiquer les ruelles pour les prendre à revers

et nous irons ensuite au cabinet comme vous le souhaitez pour que vous puissiez faire soigner cette blessure et voir si ma soeur et Dame Androlyne ont besoin d'aide.............

Maedrhos s'interrompit un instant, il s'avoua qu'il n'avait pas pensé à Leg et son amie lorsque Perceval avait dit les filles, dans l'ardeur du combat , il n'y avait pas pris garde, mais c'est vrai que le soldat avait eu l'air de bien les connaitre, et pouvait parler « des filles » . Il se promit de demander à sa soeur de lui parler des Bourbonnais,de ses amis, il ne voulait pas commettre d'autres impairs

..........et si elles n'ont pas besoin de nous, et bien il y aura sans doute d'autres personnes à aider

Maedrhos allait partir avec Perceval lorsqu'il vit un cavalier débouler à toute allure sur la place, il porta la main à son épée mais la retira, l'homme n'avait pas l'allure d'un brigand, plutôt celle d'un notable


Perceval21

Perceval opina du chef pour signifier son approbation au plan de Maedrhos. Il avait oublié que son interlocuteur n,était pas un bourbonnais. Puis il parut interogateur un instant et Percy se sentit mal à l'aise de ce silence.


Puis ce qui apparaissait être le frère de Leg vu la ressemblance parla du cabinet et de l'aide que les deux hommes pouvait apporter.


Oui mais avec tous les blessés ils auront sûrement besoin d'aide


Voyant un cheval arriver à toutes allure lui aussi porta la main à son épée mais se ravisa.


Ah c'est juste Octa le maire de Bourbon.


Et les deux hommes partirent à la chasse aux brigands



Etolus

Les flammes ne progressaient peut-être pas, mais le feu était toujours là cependant. Tout le monde était fatigué désormais.


C'est alors que, succédant à l'arrivée d'Octarine sur son cheval, une lueur éclaira, un instant à peine, la voute nuageuse qui couvrait le ciel. C'est seulement quelques secondes après que le bruit du tonnerre se fit entendre à Bourbon, comme si éclair et tonnerre relevaient de deux effets totalement différents.


Tout le monde en vint à espérer une forte pluie.


Mais la pluie se fit attendre un long moment.


Vers ce qui semblait être le milieu de la nuit pourtant, la lueur du ciel en colère permit de distinguer clairement chaque volute des nuages. Juste une fraction de temps. Cette vision était néanmoins comme décalquée sur l'œil des bourbonnais, levant leur visage vers la fureur divine promise par le faux inquisiteur. Et comme une réponse à cette vive lumière qui concurrençait l’éclat des flammes, la voix du ciel se fit entendre dans un long rugissement, simultanément à l’éclair.


L’orage arrivait enfin.


Une goutte. Puis une deuxième s’abattit sur le front d’Etolus. Et il sourit. Une chaude vapeur commençait déjà à s’élevait du brasier, comme un feu de cheminé que l’on arrose. Ce n’était pas la colère de Dieu qui s’abattait sur Bourbon, mais bien Sa compassion. Dans une prière silencieuse, le nouveau baptisé remercia les cieux de cette grâce.


Tout le monde restait là, regardant les miséricordieux larmoiements venus les assister dans leur tâche.


Lorsqu’il n’y eut plus de risque de reprise d’incendie, Etolus s’en retourna chez lui, Impasse du Presbytre, non sans avoir gratifié toute la Grand-Place d’un sourire ; il glissa même un clin d’œil à Thibantik « Finalement, Aristote était bien avec nous… avec les pécheurs ! »


Lorsqu’il parvint chez lui, Patoufior était simplement allongé sur le lit, la mine plus reposé. Il se proposa pour le conduire au Cabinet Médical d’Androlyne, tout proche. Il refusa, et finalement sorti seul pour se faire soigner, sous le regard attentif d’Etolus, qui, si la démarche eut été chancelante, se serait porté à son aide.


Complètement las, le Tribun se jeta en travers de son lit, et, encore habillé, s’endormit d’un sommeil lourd, qui ne fut interrompu qu’au grand matin.



Patoufior

Trempé par la pluie,fatigué malgré son long repos,Patoufior sortit de la maison d'Etolus et,avec un pâle sourire,remercia ce dernier pour son hospitalité.Il le salua de la main une dernière fois et disparut sous les trombes d'eaux déchaînées.

Il errait,seul,perdu dans ce flot de pensées qui se bousculaient dans sa tête ,las des émotions de cette nuit.Qu'il aimerait pouvoir oublier,tout oublier,dans son humble demeure,près du feu ronronnant,et sa bien-aimée dans les bras!La douleur de son bras cassé le ramena à la réalité : les jours à venir seraient sombres.

Non,il ne connaîtrait plus le repos...Du moins tant que des questions trop longtemps ajournées ne trouveraient pas de réponses claires.Il avait laissé une partie de sa vie de côté...Mais il s'était trompé.On ne se refait pas,et l'on enterre pas aussi facilement une partie de sa vie passé à la Cour des Miracles...Il devait se mettre en quête de vérité.Il le fallait.


Octarine

Octarine d'un bond descendit de cheval et se précipitat vers Thibantik
pour savoir ce qui se passait...

- Quel désastre !!! Heureusement, cette pluie va éteindre le feu et les braises brûlantes...
- Que c'est-il donc passé ? Dis-moi vite....

Il regardat autour de lui, des membres gisaient çà et là... et du sang,
vraiment beaucoup de sang...

- Mais ?!? On s'est battu ici !!! Quel massacre !!!
- Où sont-ils ? Que mon épée vienne au secour de Bourbon !!!

Il attendit la réponse de son amie...


Thibantik

La pluie est enfin là. Thib espère un gros orage purificateur pour nettoyer le village de l'incendie et de toute cette haine.

Octarine est enfin arrivé.

- Bonjour Octa . Un faux inquisiteur est venu et a menacer de bruler les hérétiques et les non croyants. Heureusement qu'Etolus avait envoyé un pigeon a Fra_Diavolo, ce qui nous a permit de nous rendre compte que c'était un imposteur qui ne voulait que brûler le village et ses habitants :? .
Il y a eu une battaille homérique, hélàs l'imposteur a réussi à fuir.
Avec une partie du village nous avons réussis a éteindre l'incendie, pendant que les mieux armés et les plus forts se sont battus contre le groupe.
J'espère que nous n'avons pas eu trop de morts. Regarde, certains se font soigner directement ici, ils feraient pourtant mieux d'aller au Cabinet d'Androlyne.
Je vais rentrer me nettoyer et me reposer un peu.... si j'ai la force d'arriver chez moi ...


Maedrhos

Ainsi le notable était le maire de Bourbon, Maedrhos pensa qu'il pouvait être content de ses administrés. L e feu était maitrisé, les brigands défaits,il arrivait à point pour prendre en charge l'organisation pour effacer les traces de l'agression

Il suivit Percy pour pourchasser les derniers brigands,leur tâche fut rapide d'ailleurs , deux ou trois qui se terraient dans une ruelle et qu'ils eurent vite fait de débusquer

Maedrhos se tourna vers Perceval

Bien , je pense que c'était les derniers, voulez vous que nous allions rejoindre Leg et Androlyne, comme vous le proposiez? nous verrons si elles ont besoin d'aide et vous pourrez soigner votre blessure


Les deux hommes n'étaient qu'à deux pas du cabinet médical




[Pour l'essentiel, la suite s'est déroulée au Cabinet Médical d'Androlyne]

REMERCIEMENTS

Le Grand Inquisiteur

Bravo les Bourbonnais pour votre participation active à ce topic

La bataille était superbe,les viscères fumants,les retournements de situations imprévus et la fin pas mal du tout ^^.

Encore bravo pour ce topic que je pense maintenant pouvoir clore!

Je reviendrais peut-être un jour semer une nouvelle fois la désolation dans votre village mais pour l'instant j'ai du travail...certains villages sont encore trop décadents,m'en vais allumeeeeer le feu

A bientôt pour de nouvelles aventures,Bourbonnais

Messire Hermance,déchaînez-donc la colère du Modo Suprême contre ce topic décadent et tout plein d'hérétiques ....en le verouillant bien sûr


Signé : Le Grand Inquisteur,agitateur de halles,pourfendeur de Bisounours,psychopate pyromane et soi-disant homme de Dieu


Thibantik

Vite avant la clôture
Je pense que ceux qui ont participé ont été content de le faire. Merci encore :wink:

Citation :

.....
Il suffira d'une étincelle,
Et d'un mot d'amour
Pour
Allumer le feu
Allumer le feu
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer le feu
Allumer le feu
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Allumer le feu

........

FatherTom

Thib, tu sors.


Androlyne

FT ... c'est le seul endroit où tu n'as pas dormi
encore bravo .... à tous pour ce beau sauvetage du village !


Legowen

un petit mot également avant que notre cher Hermance passe

merci pour ce topic, je me suis bien amusée, enfin un peu d'action et je ne crois pas que mon frère me contredira , super participation aussi donc que du bonheur

et oui...... il a suffit d'une étincelle..........







[Archivé par Etolus le 7. III. 1456]